Comment trouver un job quand tu cherches ton premier emploi (sans « péter un câble »)

Chercher ton premier emploi, c’est un peu comme jouer à cache-cache avec un recruteur. Tu as le CV, la motivation (enfin… au début au moins), mais cette fichue question qui revient en boucle dans ta tête : « Mais comment trouver du travail quand on n’en a jamais fait ? »

Tu passes tes journées à scroller des annonces, à tenter d’écrire LA lettre de motivation qui fera mouche, à te demander si ton diplôme vaut vraiment quelque chose… Et au bout d’un moment, tu as juste envie de crier : « Comment trouver un job quand on te demande de l’expérience que tu n’as pas pu avoir parce que t’avais pas de job ?! »

Respire. Tu n’es pas seul, et non, tu n’es pas nul. Trouver un premier poste, c’est parfois un vrai parcours du combattant. Mais je vais t’aider à y voir plus clair. Et surtout : à ne pas « péter un câble ».

Pourquoi c’est si compliqué de trouver son premier emploi ?

Le mythe du « manque d’expérience »

Oui, c’est le serpent qui se mord la queue : tu as besoin d’un job pour avoir de l’expérience, mais on te refuse des postes… parce que tu n’as pas d’expérience. Magique.

Ce que personne ne t’a dit, c’est que les recruteurs cherchent souvent de la projection plus que de l’expérience : est-ce que tu donnes envie de travailler avec toi ? Est-ce que tu comprends les codes du poste, même si tu n’as pas encore tout fait ?

Ça, ça s’apprend. Et ça se travaille.

Une jungle de candidatures sans réponse

Tu envoies des CV comme des bouteilles à la mer. Et souvent, zéro réponse. Même pas un « non merci ». À force, tu te demandes si tes mails sont bien partis… ou si tu as juste été aspiré dans un trou noir administratif.

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C’est décourageant oui. Mais ce n’est pas toi le problème. C’est le système. Trop de candidats, trop d’automatismes, trop de robots.

Pour sortir du lot, il faut ruser. On en parlera.

La pression sociale (et familiale) qui t’écrase

« Alors, t’as trouvé du boulot ? » Te voilà devenu l’attraction familiale des repas du dimanche. Et si tu as le malheur de dire que tu es encore en recherche, tu sens les regards se charger de pitié (ou d’incompréhension).

Ajoute à ça la peur de ne pas rentrer dans « la vie active » assez vite, et tu portes sur tes épaules une pression que personne ne devrait avoir à ton âge.

Non, tu ne rates pas ta vie. Oui, tu vas y arriver.

Trop généraliste ?

Si tu as l’impression d’avoir « un profil qui peut s’adapter à tout », c’est peut-être aussi pour ça que tu galères. Plusieurs raisons peuvent l’expliquer :

  • Tu ne sais pas vraiment ce que tu veux faire et tu veux tester
  • Tu te dis que c’est passe-partout et que ça te permet de candidater à plus d’offres
  • On t’a dit que si tu te spécialises tu ne pourras plus te diriger vers autre chose

Mais trop généraliste, dans la tête d’un recruteur, ça veut souvent dire : « on ne voit pas ce que tu veux vraiment faire ».

Et mauvaise nouvelle : les recruteurs veulent qu’on leur mâche le travail. Bonne nouvelle : tu peux le faire. En ciblant mieux, en parlant plus clair, en montrant où tu veux aller.

Comment trouver un job quand tu débutes vraiment ?

Réfléchis à ce que tu veux vraiment faire (oui, même sans certitude)

On t’a peut-être répété qu’il fallait « prendre ce qu’il y a », histoire de mettre un pied dans le monde du travail. Et dans certains cas, ce n’est pas faux. Mais attention à ne pas t’embarquer dans un poste qui t’aspire l’âme dès les premières semaines.

Pose-toi les bonnes questions : Qu’est-ce qui m’intéresse vraiment ? Quels environnements me motivent ? Travailler seul ou en équipe ? Du concret ou de la réflexion ? Même si tu n’as pas encore de réponse définitive, fais le tri. Sinon, tu vas postuler à tout… et n’être retenu nulle part.

Cherche autrement : les pistes hors des sentiers battus

Tu n’es pas obligé de suivre le troupeau des candidatures classiques sur Indeed. Voici quelques pistes moins courantes, mais souvent bien plus efficaces pour trouver un travail :

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Networking et forums emploi

Même si tu n’as pas de carte de visite. Tu y croiseras des des recruteurs, et tu feras exister ton profil autrement que sur un CV.

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Bénévolat et missions ponctuelles

Tu gagnes en compétences, tu montres que tu bouges, et ça nourrit ton CV.

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Formations courtes ou certifications

En ligne ou en présentiel, elles boostent ton profil en peu de temps (ex. : Google Ateliers numériques, OpenClassrooms…).

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Groupes LinkedIn spécialisés

Il y a des groupes pour tout : jeunes diplômés, métiers du digital, RSE, culture… Va voir. Présente-toi. Tu pourrais tomber sur des offres non publiées.

Soigne ton storytelling (et ton CV aussi)

Ton CV, c’est ta bande-annonce. Ce qui donne au recruteur l’envie d’en savoir plus. Mais ton histoire, c’est ton film entier. C’est ce qui va convaincre.

Et c’est ça que les recruteurs veulent comprendre. Pourquoi tu veux ce job ? Qu’est-ce qui t’anime ? Qu’est-ce qui fait que, malgré ton « manque d’expérience », tu es déjà prêt à apporter de la valeur ?

Exemples :

  • Tu as travaillé en centre de loisirs l’été ? ➡️ Tu sais gérer un groupe, t’organiser, improviser.
  • Tu veux travailler dans la communication ? ➡️ Parle de ton TPE au lycée où t’as fait une campagne d’affichage.

Tout se transforme. Tout peut servir. Il faut juste apprendre à le raconter.

Prépare tes entretiens comme un ninja

Non, on n’improvise pas un entretien. Même quand on débute. Plus tu seras préparé, plus tu seras détendu. Et plus tu seras détendu, plus tu donneras envie.

Prépare des exemples, entraîne-toi à répondre aux questions classiques (« Parlez-moi de vous », « Pourquoi vous ? », « Où vous vous voyez dans 5 ans ? » – oui, même celle-là), et surtout, prends des notes et pose des questions toi aussi. L’entretien, ce n’est pas un interrogatoire, c’est une rencontre.

Ce que personne ne te dit (mais que tu dois savoir pour trouver un travail)

Tu ne trouveras pas « le bon job » tout de suite (et c’est OK)

Spoiler : ton premier emploi ne sera peut-être pas celui dont tu rêve en secret. Et tu sais quoi ? Ce n’est pas grave.

L’idée, ce n’est pas de cocher la case « job idéal » dès la sortie des études. C’est de commencer quelque part, d’apprendre, de comprendre ce que tu aimes (et ce que tu détestes), et de construire ton parcours pas à pas.

Ta trajectoire n’a pas besoin d’être parfaite. Tu dois « juste » avancer.

Les erreurs que tout le monde fait en cherchant un premier emploi

Allez, on fait un petit bingo ?

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Candidater à tout ce qui bouge

Sans même lire l’annonce : « Ah bon, c’est un poste en CDD à Dunkerque ? ».

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Envoyer le même CV et la même lettre de motivation

Sans rien personnaliser, à 200 recruteurs : « Bonjour Madame, euh… enfin Monsieur ? ».

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Se vendre comme un robot

« Je suis dynamique, ponctuel et rigoureux. » : merci mais rien de nouveau sous le soleil, tu viens juste de te faire noyer dans la masse.

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Attendre des réponses sans jamais relancer

Après une candidature ou un entretien tu dois savoir quelle est la suite et quand tu dois avoir un retour du recruteur. Mais un recruteur, c’est parfois un peu comme un poisson : parfois faut secouer la ligne pour qu’il se réveille.

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Accepter un poste qui ne te ressemble pas du tout

« Juste pour faire plaisir » : mais à qui ? Ta grand-mère ? On s’en fiche un peu en vrai non ?

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Être flou en entretien

« Je suis ouvert à tout » : traduction, tu ne sais pas ce que tu veux, donc le recruteur ne saura pas quoi faire de toi.

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Attendre que ça tombe du ciel

Tu n’actives pas ton réseau et ton entourage ? Pourtant même ton voisin peut être LA pépite si tu engages la discussion.

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Comparer ta recherche à celle des autres

Ce que tu vois sur LinkedIn, c’est que ce qui se passe bien. On ne te parle jamais des galères en coulisse.

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Oublier de te reposer

Une personne en recherche d’emploi épuisée, c’est comme un CV mal imprimé : ça passe rarement l’étape du tri.

Tout ça, tout le monde le fait. Mais toi, tu vas les éviter. Parce que maintenant, tu sais.

L’importance de garder une routine et un mental solide

La recherche d’emploi, c’est un marathon, pas un sprint. Et comme tout marathon, ça demande une routine. Sans ça, tu t’épuises. Tu perds le fil. Tu doutes de toi. Et là, ça part vite en vrille.

Alors, même si tu as l’impression que tes journées ne « servent à rien », structure-les :

  • Lève-toi à heure fixe.
  • Bloque des créneaux pour chercher.
  • Garde du temps pour souffler (et non, ce n’est pas « perdre son temps »).
  • Et surtout : parle de ce que tu vis. À des amis, à ta famille, à un coach… Ne reste pas seul avec ta boule au ventre.

Tu veux un mental qui tienne le choc ? Nourris-le. Tu veux des résultats ? Traite ta recherche comme un vrai projet. Et donne-toi de la bienveillance, pas d’autoflagellation.

Concrètement, pour trouver un poste : par où commencer ?

Ça commence par toi

Avant d’envoyer ton CV aux quatre vents, fais une pause. Une vraie. Et regarde-toi en face. Parce que trouver un emploi, ce n’est pas juste « trouver une boîte qui veut bien de toi » : c’est aussi (et surtout) savoir ce que tu veux y apporter.

Fais (à nouveau) le point sur tes connaissances, compétences et soft skills

Oui, même si tu sors tout juste des études. Tu sais faire des choses. Tu as appris, tu t’es adapté, tu as développé des réflexes, une méthode, une manière d’être. Note tout ça.

Même les choses qui te paraissent évidentes. Surtout elles.

Fais le point sur tes motivations

Pourquoi tu veux travailler dans ce secteur ? Qu’est-ce qui te parle dans ce type de poste ? Qu’est-ce qui te donne envie de te lever le matin (en dehors de ton super café filtre) ? Ces réponses, c’est ton carburant. Et c’est ça que tu dois montrer à un recruteur.

Réfléchis à tes points forts et à ce que tu peux apporter comme valeur à l’entreprise

Tu n’as peut-être pas dix ans d’expérience, mais tu as peut-être une énergie folle, une capacité à apprendre vite, une créativité que d’autres ont perdue depuis longtemps.

Mets ça en avant. Pas en mode prétentieux, mais en mode sincère. Assume ce que tu vaux.

Liste express à faire tout de suite

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Un CV bien fichu

Clair, structuré, lisible. Pas besoin de paillettes, mais que l’essentiel saute aux yeux.

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Une lettre de motivation claire

Pas un pavé, pas un poème. Un message qui dit « voilà qui je suis, voilà pourquoi ce poste me parle, voilà ce que je peux apporter ».

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Un plan d’action par semaine

Parce qu’attendre que ça tombe du ciel n’est pas un projet. Un vrai plan, avec des objectifs réalistes et concrets.

Ton plan de bataille

Tu veux trouver un job rapidement ? Alors oublie la méthode « je postule au pif entre deux scrolls sur Insta » et adopte un plan digne de ce nom. Oui, un vrai plan. Organisé, structuré, avec des objectifs concrets et atteignables.

C’est pas sexy sur le papier, mais c’est redoutablement efficace.

Voici les actions prioritaires à mettre en place dès maintenant. Pas besoin de tout faire d’un coup : l’important, c’est de commencer.

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Identifie 10 entreprises cibles

Où aimerais-tu travailler ? Même si elles ne recrutent pas, ça te donne une direction.

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Inscris-toi sur 2 plateformes spécialisées

Dans ton secteur bien entendu (Apec, Jobteaser, Welcome to the Jungle…).

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Demande 3 recommandations sur LinkedIn

Anciens profs, collègues de stage, responsables de projet…

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Fais une simulation d’entretien

Avec un recrutemeur, un coach ou même un ami, qui ne te dira pas juste « ouai, c’était bien ».

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Envoie 5 candidatures personnalisées

Et ça, chaque semaine !
Qualité > quantité.

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Relance 2 recruteurs par semaine

Un mail poli, humain, pro. Ça fait toute la différence.

Et si tu faisais ça accompagné ?

Parce que parfois, tu ne peux pas tout faire tout seul

Tu passes ton temps à douter, à te comparer, à te dire que tu devrais « être plus motivé », « travailler plus », « trouver plus vite ». Mais personne ne t’a appris à chercher un emploi efficacement. Personne ne t’a dit comment te vendre sans te trahir. Et surtout : personne ne t’a montré comment tenir sur la durée.

Chercher un premier job, c’est un vrai job. Et comme dans tout job, parfois, tu as besoin d’un coup de main.

Ce que le coaching peut t’apporter dans cette recherche

Le coaching, ce n’est pas juste des conseils génériques. C’est un accompagnement humain, personnalisé, pour :

Ce n’est pas magique. C’est du travail. Mais ça fonctionne. Parce qu’on le fait ensemble, pas à pas.

Comment je peux t’aider à décrocher ton premier job (sans t’inventer une vie)

Moi, je suis là pour t’aider à construire un projet qui te ressemble. Pas pour te transformer en « candidat idéal » formaté. Tu n’as pas besoin de devenir quelqu’un d’autre pour décrocher un emploi. Tu as besoin d’incarner pleinement ce que tu peux apporter, et de savoir comment le dire, au bon moment, aux bonnes personnes.

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Si tu veux un plan concret, un regard extérieur bienveillant, un boost d’énergie, on peut en parler. Sans engagement, sans jugement, juste toi et moi.

Conclusion

Chercher un premier emploi, c’est tout sauf simple. Tu avances à l’aveugle, tu te prends des murs, tu doutes de tout (surtout de toi), et parfois tu as juste envie de tout lâcher.

Mais si tu es arrivé jusqu’ici dans l’article, c’est que tu tiens bon. Et ça, c’est déjà énorme.

Alors oui, tu peux continuer à chercher seul, à tâtonner, à tester. Ou tu peux décider de te faire accompagner, pour aller plus vite, plus droit, plus sereinement.

Tu veux qu’on en parle ? Je suis là pour ça. On fait le point ensemble, sans pression. Juste un échange, pour voir comment tu peux avancer concrètement vers ce premier poste.

Envie d’en discuter ?
Alors fixe ton rendez-vous gratuit !

Cela paraît toujours impossible, jusqu’à ce que ce soit fait.

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Déontologie

Contractualisation

Avant le début de la relation de travail, le coach doit :

  • Mettre le code de déontologie à disposition de son client et expliciter clairement son engagement à le respecter ;
  • Expliquer précisément et vérifier la bonne compréhension par le client et le commanditaire, s’il y a lieu, de la nature et des termes du contrat de coaching, y compris des dispositions financières, logistiques et de confidentialité qu’il contient ;
  • Le coach se fonde sur ses connaissances et son expérience professionnelle pour comprendre les attentes de son client et commanditaire, s’il y a lieu, afin de définir avec eux un programme de travail permettant d’y répondre ;
  • Le coach doit expliquer ouvertement les méthodes qu’il emploie et, si le client et/ou le commanditaire le demandent, fournir des informations complémentaires sur les processus en cause ;
  • Le coach s’assure que la durée du contrat permet d’atteindre les objectifs du client et du commanditaire, s’il y a lieu. Il veille en permanence à favoriser l’indépendance et l’autonomie du client ;
  • Le coach s’assure que les locaux où se déroulent les activités de coaching ou de formation offrent des conditions optimales pour l’apprentissage et la réflexion, conditions qui favorisent l’atteinte des objectifs fixés par contrat ;
  • Le coach veille à faire passer les intérêts de son client en priorité, en s’assurant toutefois que lesdits intérêts ne vont pas à l’encontre de ceux du commanditaire s’il y a lieu.
Intégrité

Le coach communique à tout client, commanditaire et collègue des informations précises et véridiques sur ses qualifications professionnelles, l’association professionnelle à laquelle il appartient, son expérience, sa formation, ses certifications et accréditations.

Lors d’échanges avec des tiers, le coach doit exposer précisément et honnêtement la valeur ajoutée de son travail de coach.

Le coach s’assure qu’aucune publication, support promotionnel ou autre ne contient ou ne suggère des indications erronées ou trompeuses sur ses compétences, qualifications ou accréditations professionnelles. Le coach précise qui sont les personnes à l’origine des activités, idées et outils qu’il utilise et n’en revendique en aucun cas la paternité.

Le coach s’engage à respecter les lois applicables et à ne jamais encourager, faciliter ou cautionner de quelconques activités malhonnêtes, illégales, non professionnelles ou discriminatoires.

Confidentialité

Pendant la relation de travail, le coach garantit le plus strict degré de confidentialité avec tous les clients et
commanditaires, s’il y a lieu, sauf si la loi l’oblige à divulguer certaines informations.

Le coach définit clairement à ses clients et commanditaires, s’il y a lieu, les conditions dans lesquelles la confidentialité pourra être levée (activités illicites ou danger pour eux-mêmes ou des tiers, etc.) et recherche
activement un accord sur ces limites de confidentialité, sauf si la loi l’oblige à divulguer certaines informations.

Le coach sauvegarde, conserve et détruit tous les documents utiles relatifs à son travail avec ses clients, notamment les fichiers et messages électroniques, de façon à garantir la confidentialité, la sûreté et le respect de la vie privée, conformément aux lois et autres dispositions applicables dans son pays en matière de protection des
données et de confidentialité.

Le coach doit expliquer à son client qu’il travaille avec un superviseur et s’assurer que le client est d’accord pour que son cas soit évoqué anonymement à l’occasion de cette supervision. Il doit par ailleurs préciser au client que la relation de supervision est elle-même soumise à des règles strictes de confidentialité.

Si le client est un mineur ou un adulte vulnérable, le coach prend les dispositions utiles avec le commanditaire ou le tuteur pour assurer un degré de confidentialité approprié et conforme à l’intérêt du client, tout en respectant les dispositions légales en vigueur.

Interactions inappropriées

Il est de la responsabilité du coach de définir et de maintenir des limites claires, appropriées et culturellement admissibles en ce qui concerne toute forme d’interactions physiques ou virtuelles avec les clients ou commanditaires.

Le coach s’interdit toute relation sentimentale ou sexuelle avec ses clients ou commanditaires pendant le déroulement d’un contrat. En outre, le coach doit être attentif à la possibilité d’une quelconque intimité sexuelle avec les parties susvisées et prendre les mesures appropriées pour mettre fin à une telle situation ou pour résilier le contrat afin de garantir une relation saine.

Conflits d'intérêts

Le coach s’interdit d’exploiter ses clients et de tirer de quelconques avantages financiers ou autres de leurs
relations. Pour éviter tout conflit d’intérêts, le coach établit une distinction claire entre leurs relations professionnelles et toute autre forme de relations.

Le coach est conscient du risque de conflit d’intérêts de nature commerciale ou affective pouvant découler de la relation de travail et s’engage à régler ces situations de façon rapide et efficace, afin qu’elles ne portent aucun préjudice au client ou au commanditaire.

Le coach doit évaluer l’impact d’une relation de travail donnée sur ses relations avec d’autres clients et évoquer le risque de conflit d’intérêts avec les personnes concernées.

Le coach discute franchement de tout conflit d’intérêts avec son client et, s’il n’est pas possible de le régler efficacement, s’attache à trouver un accord pour mettre fin à la relation.

Fin de la relation professionnelle et responsabilités ultérieures

Le coach respecte le droit d’un client de mettre fin à une relation à tout moment du processus, dans les conditions prévues au contrat de coaching.

Le coach doit inciter le client ou le commanditaire à mettre fin à la relation de coaching, mentorat s’il estime que le client tirerait un meilleur parti du travail avec un autre professionnel d’une autre spécialité.

Le coach doit prendre les dispositions utiles pour que ses clients et leurs dossiers puissent être transférés, au cas où il se trouverait dans l’incapacité d’exercer son activité ou s’il décidait d’y mettre fin. Ce transfert doit se faire avec l’accord exprès de ses clients.

Conduite professionnelle

Le coach doit veiller à préserver la réputation de la profession. Le coach doit faire preuve de respect vis-à-vis de ses confrères coachs, ainsi que vis-à-vis des différentes approches du coaching, du mentorat et de la supervision.

Egalité et diversité

Le coach s’interdit toute forme de discrimination, pour quelque motif que ce soit, et s’attache à renforcer sa propre sensibilité face à de potentiels motifs de discrimination.

Le coach est conscient de la possible existence de biais inconscients et veille à adopter une approche respectueuse et inclusive qui reconnaît et tient compte des spécificités de chacun.

Le coach doit remettre en question, dans un esprit constructif, les comportements perçus comme discriminatoires de tout collègue, collaborateur, fournisseur de services, client ou participant.

Le coach est attentif à sa communication orale, écrite ou non-verbale pour éviter toute forme de discrimination involontaire.

Le coach participe à des activités de développement destinées à renforcer sa propre sensibilité aux questions d’égalité et de diversité.

Infractions au code de déontologie

Le coach est conscient que toute infraction au présent code, donnant lieu à une procédure judiciaire contre lui, peut entraîner la résiliation de son accréditation.

Le coach doit s’opposer à un confrère s’il a une bonne raison de penser que ce dernier agit de façon contraire à la déontologie de la profession. Si la discussion ne permet pas d’aboutir à une solution, il doit en référer à l’organisation professionnelle à laquelle il adhère.

Obligations légales et réglementaires

Le coach est tenu de se conformer aux obligations réglementaires en vigueur dans les pays où il exerce, ainsi qu’aux politiques et procédures définies par les organisations professionnelles et applicables à leurs activités.

Le coach doit souscrire une assurance responsabilité civile professionnelle couvrant ses activités de coaching dans les différents pays où il exerce.

Capacités professionnelles

Le coach possède les qualifications, compétences et expériences nécessaires pour répondre aux besoins des clients et s’engage à ne pas excéder les limites de ses compétences. Le cas échéant, il doit orienter ses clients vers un autre coach plus expérimenté ou aux qualifications mieux adaptées.

L’état de santé du coach doit lui permettre d’exercer ses activités dans de bonnes conditions. À défaut, ou s’il doute de sa capacité à exercer en raison de problèmes de santé, il doit demander conseil ou assistance auprès d’autres professionnels. Si nécessaire ou préférable, le coach doit suggérer au client de mettre fin à la relation de travail et l’orienter vers un autre coach.

Supervision permanente

Le coach établit une relation avec un superviseur qualifié ou un groupe de pairs, à une fréquence adaptée à sa pratique du coaching et conforme aux exigences de son organisation professionnelle et à son niveau d’accréditation.

Le coach veille à ce qu’aucun autre type de relation avec son superviseur ne risque de nuire à la qualité de la relation de supervision.

Le coach doit discuter de tout problème éthique réel ou potentiel ainsi que de toute infraction au présent code avec son superviseur ou groupe de pairs pour obtenir soutien et conseils.

Développement professionnel continu

Le coach élargit ses compétences de coach en suivant des formations et/ou actions de développement professionnel continu adaptées à sa situation.

Le coach apporte une contribution à la communauté professionnelle, en fonction de son degré d’expertise. Cette contribution peut prendre diverses formes, par exemple une assistance informelle à d’autres membres actifs, une contribution au développement de la profession, la réalisation d’études, des publications, etc.

Le coach évalue systématiquement la qualité de sa pratique, par exemple au travers du feedback de ses clients, de son superviseur et d’autres interlocuteurs pertinents.